Cette proposition de correction est destinée à aider les candidats à préparer leur concours. Elle n’est pas garantie à 100%.
Le sujet est disponible ici.
O1MM maths 2018
1ère question
1.1 Soit \(u\) la fonction définie sur \(I = ]0 ; +∞[\) telle que \(u(x)= x^2-2+\ln x\)
Tableau de variations de u :
La dérivée de u : \(u'(x)= 2x+\dfrac{1}{x}\)
On cherche les racines de \(u’(x)\).
\(2x+\dfrac{1}{x}=0\Leftrightarrow 2x^2+1=0\Leftrightarrow x^2=-\dfrac{1}{2}\)
\(\Rightarrow\) pas de solutions dans \(\mathbb{R}\).
\(u’(x) > 0\) sur \(I\)
\(\lim\limits_{x \rightarrow 0+} \ln{x}=-\infty \Rightarrow \lim\limits_{x \rightarrow 0+} u(x)=-\infty\)
\(\lim\limits_{x \rightarrow +\infty} x^2=+\infty \Rightarrow \lim\limits_{x \rightarrow +\infty} u(x)=+\infty\)
1.2 Justifier de l’existence d’un unique réel \(\alpha\) tel que \(u(\alpha)=0\)
\(u\) strictement croissante sur \(]-\infty, +\infty[\). Par ailleurs, les valeurs de \(u(x)\) sont négatives quand \(x\) est proche de zéro et positives quand \(x\) tend vers \(+\infty\) donc, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe un seul réel \(\alpha\) pour lequel \(u(\alpha) = 0\)
On admet \(\alpha\approx 1,31\)
1.3 Tableau de signes de \(u\) :
1.4 \(u(\alpha)=0 \Leftrightarrow u(\alpha)=\alpha^2-2+\ln(\alpha)=0 \Leftrightarrow \ln(\alpha)=2-\alpha^2\)
- Soit la fonction f : \(f(x)=x^2+(2-\ln x)^2\)
2.1 Calcul de la dérivée.
On sait que \((u^n)’=nu’n^{n-1}\)
La dérivée du terme au carré est donc :
\([(2-\ln x)^2]’=2\cdot(-\dfrac{1}{x})\cdot (2-\ln x)\)
\(\Rightarrow f'(x)=2x+2\cdot(-\dfrac{1}{x})\cdot (2-\ln x)=\dfrac{2x^2}{x}-\dfrac{4}{x}+\dfrac{2\ln x}{x}=\dfrac{2}{x}\cdot(x^2-2+\ln x)=\dfrac{2u(x)}{x}\)
2.2 On a \(X > 0\) donc le signe de \(f’(x)\) est le même que celui de \(u(x)\), d’où :
2.3 On sait que \(\ln \alpha=2-\alpha^2\)
\(f(\alpha)=\alpha^2+[2-\ln \alpha]^2=\alpha^2+[2-(2-\alpha^2)]^2=\alpha^2+\alpha^4=\alpha^2(1+\alpha^2)\)
- Soit M un point de la courbe \(\Gamma\). Il a comme coordonnées \(x\) et \(y=\ln (x)\)
\(AM^2=(x-x_A)^2+(y-y_A)^2=(x-x_A)^2+(\ln(x)-y_A)^2=(x-0)^2+(\ln x-2)^2=x^2+(\ln x-2)^2=f(x)\)
\(\Rightarrow AM=\sqrt{f(x)}\)
3.2 La distante \(AM\) est minimale pour \(f(x)\) minimale donc pour \(x = \alpha\)
\(\Rightarrow AM\) minimale pour \(M_0\) de coordonnées \((\alpha;\ln \alpha)\).
3.3 On sait que \(f(\alpha)=\alpha^2\cdot(1+\alpha^2)\)
Donc \(AM_0=\sqrt{f(\alpha)}=\sqrt{\alpha^2\cdot(1+\alpha^2)}=\alpha \sqrt{1+\alpha^2}\)
3.4 Des droites sont perpendiculaires si le produit de leurs coefficients directeurs est égale à -1.
\(M_0\) a pour abscisse \(\alpha\) donc la pente de la tangente à \(\Gamma\) en \(M_0\) a pour coefficient directeur la dérivée de la fonction \(\ln\) en \(\alpha\), soit\(\dfrac{1}{\alpha}\).
La droite \((AM_0)\) a pour coefficient directeur \(\dfrac{\Delta y}{\Delta x}=\dfrac{\ln \alpha – 2}{\alpha – 0}=\dfrac{-\alpha^2}{\alpha}=-\alpha\)
On a bien le produit des coefficients directeurs égal à -1 donc les droites sont perpendiculaires.
2ème question
- La fonction f est définie par \(f(x)=5-\dfrac{4}{x+1}\)
1.1 \(f(x)=5-4(x+1)^{-1}\) donc
\(f'(x)=-4\cdot (-1)(x+1)^{-2}=\dfrac{4}{(x+1)^2}\)
\(f’\) est toujours positive donc \(f\) est strictement croissante.
\(f(x)=0\) pour \(x=-1/5\) donc pas de racine sur I.
\(\lim\limits_{x \rightarrow +\infty} f(x)=5\)
1.2 Solution de l’équation \(f(x)=x\) ?
\(f(x)=5-\dfrac{4}{x+1}=x\)
\(\Rightarrow x-5=-\dfrac{4}{x+1}\)
\(\Rightarrow (x-5)(x+1)=-4\)
\(\Rightarrow x^2-4x-1=0\)
Oncherche les racines de ce polynôme.
\(\Delta=b^2-4ac=16-4\times1\times(-1)=20=2\sqrt5\)
Les deux solutions sont tonc \(x_1=\dfrac{4+2\sqrt5}{2}=2+\sqrt5\) et \(x_2=2-\sqrt5\)
On a \(x_2<0\) donc \(x_1\) est la seule solution sur l’intervalle de définition de \(f\).
On trouve \(\alpha=x_1=2+\sqrt5\approx 4,23\)
1.3 \(f(x)\) est strictement croissante, donc pour \(x \in [0;\alpha]\), \(f(x) \in [f(0);f(\alpha)]\)
On a \(f(0)=1\) et \(f(\alpha)=\alpha\)
Donc pour \(x \in [0;\alpha]\), \(f(x) \in [1;\alpha] \in [0;\alpha]\)
- Etude de la suite \(u\) telle que \(u_0=0\) et \(u_{n+1}=f(u_n)\)
2.1 \(u_1=f(u_0 )=f(0)=1\)
2.2 Le graphique de l’énoncé est reproduit ci-dessous :
2.3 On peut conjoncturer que la suite est croissante et converge vers \(\alpha\).
2.4 On veut démontrer que \(0≤u_n<u_{n+1}<\alpha\).
Initialisation :
\(0 ≤ u_0=0 < u_1=1 < \alpha\approx 4,2\)
Donc la proposition est vérifiée au rang \(n=0\).
Hérédité :
Supposons la proposition vérifiée au rang \(n\) et montrons qu’elle l’est alors nécessaitement au rang \(n+1\).
\(0≤u_n<u_{n+1}<\alpha\)
Comme la fonction \(f\) est croissante, on a alors \(f(0)≤f(u_n)<f(u_{n+1})<f(\alpha)\)
Soit : \(1≤u_{n+1}<u_{n+2}<\alpha\) car \(f(\alpha)=\alpha\)
Et donc \(0≤u_{n+1}<u_{n+2}<\alpha\)
La proposition est donc également vérifiée au rang \(n+1\).
2.5 Une suite croissante et majorée admet une limite. Appelons-la \(l\). Si \(u_n\) converge \(l\) alors \(f(u_n)\) converge vers \(f(l)\), donc \(u_{n+1}\) converge vers \(f(l)\).
Comme \(u_n\) et \(u_{n+1}\) convergent vers la même limite, on a \(l=f(l)\).
Or on a vu ci-dessus que la solution à l’équation \(f(x)=x\) est \(\alpha\), donc \(u_n\) converge vers \(\alpha\).
2.6 En langage R, par exempe pour \(\varepsilon=10^{-3}\), on ontient \(n=6\) :
epsilon <- 1e-3
alpha <- 2+sqrt(5)
n <- 0
f <- function(x) {5-4/(x+1)}
u <- 0
while (abs(u-alpha) > epsilon) {
n <- n+1
u <- f(u)
}
print (n)
## [1] 6
- Comportement de la suite pour \(u_0\) quelconque.
On peut conjecturer :
- Si \(u_0<\alpha\), même raisonnement que pour \(u_0=0 \Rightarrow\) la suite est croissante et tend vers \(\alpha\)
- Si \(u_0=\alpha\), la suite est constante
- Si \(u_0>\alpha\), elle est décroissante et tend également vers \(\alpha\).
Démonstration dans cette dernière situation :
Soit la proposition \(P_n\) : \(\alpha\le u_{n+1}\le u_n\)
Initialisation : montrons que \(P_0\) est vérifiée (soit \(\alpha\le u_{1}\le u_0\))
\(u_0>\alpha \Rightarrow f(u_0)>f(\alpha)\Rightarrow u_1>\alpha\)
\(u_1-u_0=5-\dfrac{4}{u_0+1}-u_0=\dfrac{5(u_0+1)-4-u_0(u_0+1)}{u_0+1}=\dfrac{5u_0+5-4-u_0^2-u_0}{u_0+1}=\dfrac{4u_0+1-u_0^2}{u_0+1}\)
Le dénominateur est positif donc \(u_1-u_0\) est du signe du polynôme \(g : u_o \rightarrow -u_0^2+4u_0+1\)
La dérivée de ce polinôme est \(g'(x)=-2x+4 \Rightarrow g\) a un maximum pour \(x=2\) et décroit pour \(x>2\), donc sur l’intervalle \(]\alpha;+\infty[\).
\(g(\alpha)=-\alpha^2+4\alpha+1=-4(2+\sqrt5)^2+4(2+\sqrt5)+1=0\)
Le tableau de variation de \(g\) est donc
Comme \(g\) est décroissante sur \(]\alpha;+\infty[\) et que \(u_0>\alpha\), on a :
\(g(u_0)<g(\alpha)=0\) donc \(g(u_0)<0\) et par conséquent \(u_1-u_0<0\)
On a donc bien \(u_1<u_0\)
Par ailleurs, \(u_0 > \alpha\Rightarrow\) comme \(f\) est croissante, \(f(u_0)>f(\alpha) \Rightarrow u_1>\alpha\)
On a donc bien \(\alpha\le u_{1}\le u_0\) et \(P_0\) est vérifiée.
Hérédité
Supposons la proposition \(P_n\) vérifiée au rang \(n\) : \(\alpha\le u_{n+1}\le u_n\)
La fonction \(f\) est croissante, donc \(f(\alpha)\le f(u_{n+1})\le f(u_n)\)
\(\Rightarrow \alpha\le u_{n+2}\le u_{n+1}\Rightarrow P_{n+1}\) est vérifiée.
O a donc montré par récurrence que la suite \(u\) était décroissante et minorée, donc elle converge. Comme elle converge, sa limite est telle que \(l=f(l)\) donc elle est égale à \(\alpha\).
3ème question
On a les points d’affixe :
\(a=3i\)
\(b=2i\)
\(c=3\sqrt2e^{i\dfrac{\pi}{4}}\)
Et la fonction f telle que \(f(z)=\dfrac{3iz}{z-2i}\)
- \(a’=f(a)=\dfrac{3i\cdot3i}{3i-2i}=\dfrac{-9}{i}=\dfrac{-9i}{i^2}=9i\)
On a \(c=3\sqrt2e^{i\dfrac{\pi}{4}}=3\sqrt2 [\cos \dfrac{\pi}{4}+i\cdot \sin \dfrac{\pi}{4}]=3\sqrt2 [\dfrac{\sqrt2}{2}+i\cdot \dfrac{\sqrt2}{2}]=3+3i\)
\(\Rightarrow c’=f(c)=\dfrac{3i\cdot(3+3i)}{3+3i-2i}=\dfrac{9i-9}{3+i}=\dfrac{(9i-9)\cdot(3-i)}{(3+i)(3-i)}= \dfrac{27i+9-27+9i}{9+1}=\dfrac{36i-18}{10}=\dfrac{18i-9}{5}\)
- On cherche le point \(D\) d’affixe \(z_D\) dont l’image a pour affixe \(i\).
\(f(z_D)=\dfrac{3iz_D}{z_D-2i}=i \Rightarrow 3z_D=z_D-2i \Rightarrow 2z_D=-2i \Rightarrow z_D=-i\)
Un point d’affixe \(z\) est invariant \(\Leftrightarrow f(z)=\dfrac{3iz}{z-2i}=z \Rightarrow 3i=z-2i\Rightarrow z=5i\)
\(z’-3i=\dfrac{3iz}{z-2i}-\dfrac{3i.(z-2i)}{z-2i}=\dfrac{3iz-3iz-6}{z-2i}=\dfrac{-6}{z-2i}\)
Le point \(M\), d’affixe \(z\), appartient au cercle de centre \(B\), d’affixe \(b=2i\) et de rayon 3 \(\Leftrightarrow MB = 3\)
\(\Leftrightarrow |z-b| = 3\)
\(\Leftrightarrow |z-2i| = 3\)
Or, \(z’-3i=\dfrac{-6}{z-2i} \Rightarrow |z’-3i|=\dfrac{|-6|}{|z-2i|}=\dfrac{|-6|}{3}=2\)
Donc le point \(M’\) d’affixe \(z’\) se trouve sur le cercle de rayon 2 et de centre \(A\) d’affixe \(2i\).
- Le produit scalaire est égal au produit de leur norme multiplié par le cos de l’angle entre eux. On appelle \(\alpha\) l’angle \((\vec u, \vec {AM’})\) et \(\beta\) l’angle \((\vec u, \vec {BM})\)
Le point \(M’\) est sur le cercle \(\Gamma’\) donc \(AM’=2\)
\(\Rightarrow \vec u \cdot \vec {AM’}=1\times2\times \cos \alpha=2 \cos \alpha\)
De même, \(\Rightarrow \vec u \cdot \vec {BM}=3 \cos \beta\)
On a \(\dfrac{\vec u \cdot \vec {AM’}}{\vec u \cdot \vec {BM}}=\dfrac{z’-3i}{z-2i}\)
D’où, sachant que \(z’-3i=\dfrac{-6}{z-2i}\) :
\(\dfrac{\vec u \cdot \vec {AM’}}{\vec u \cdot \vec {BM}}=\dfrac{-6}{(z-2i)^2}=-\dfrac{6}{9}=-\dfrac{2}{3}\)
Or, on a \(\dfrac{\vec u \cdot \vec {AM’}}{\vec u \cdot \vec {BM}}=\dfrac{2 \cos \alpha}{3 \cos \beta}\)
\(\Rightarrow \dfrac{2 \cos \alpha}{3 \cos \beta}=-\dfrac{2}{3}\)
\(\Rightarrow \dfrac{\cos \alpha}{\cos \beta}=-1\)
- Le point \(N\) a pour affixe \(\dfrac{3}{\sqrt2}+(2+\dfrac{3}{\sqrt2})i\)
Le cercle \(\Gamma\) a pour centre B(\(b=2i\)) et pour rayon 3.
\(N \in \Gamma \Leftrightarrow BN=3\)
\(BN=|BN|=|z_N-z_B|=|\dfrac{3}{\sqrt2}+(2+\dfrac{3}{\sqrt2})i-2i|=|\dfrac{3}{\sqrt2}+\dfrac{3}{\sqrt2}i|=\sqrt{\dfrac{9}{2}+\dfrac{9}{2}}=3\)
\(\Rightarrow N \in \Gamma\)
On a vu ci-dessus que \(BN=z_N-z_B=\dfrac{3}{\sqrt2}+\dfrac{3}{\sqrt2}i\)
\(\Rightarrow \tan(\arg (\vec {BN}))=\dfrac{\dfrac{3}{\sqrt2}}{\dfrac{3}{\sqrt2}}=1 \Rightarrow (\vec u, \vec {BN})=\dfrac{\pi}{4}\)
- On a vu que si un point est sur le cercle \(\Gamma\), ce qui est le cas de \(N\), son image était sur le cercle \(\Gamma’\). On a donc \(N’ \in \Gamma’\).
On appelle \(\alpha\) l’angle \((\vec u, \vec {AN’})\) et \(\beta\) l’angle \((\vec u, \vec {BN})\)
On a \(\dfrac{\cos \alpha}{\cos \beta}=-1 \Rightarrow \cos \alpha=-\cos \beta=\cos \dfrac{\pi}{4}=-\dfrac{\sqrt2}{2}\Rightarrow \alpha=\dfrac{3\pi}{4}\)
\(N’\) est donc à l’intersection entre le cercle \(\Gamma\) et la droite de coeffixient directeur \(-1\) et passant par le point \(A\).
4ème question
Les coordonnées des points sont \(A\begin{bmatrix} -4 \\ 0 \\ 1 \end{bmatrix}\), \(B\begin{bmatrix} 3 \\ 3 \\ -1 \end{bmatrix}\), \(C\begin{bmatrix} 1 \\ 5 \\ 1 \end{bmatrix}\) et \(D\begin{bmatrix} 0 \\ 2 \\ 6 \end{bmatrix}\)
- Les points A, B et C sont alignés si et seulement si \(\vec {AB}=k\cdot \vec {BC}\)
On a \(\vec {AB}\begin{bmatrix} 7 \\ 3 \\ -2 \end{bmatrix}\) et \(\vec {BC}\begin{bmatrix} -2 \\ 2 \\ 2 \end{bmatrix}\)
Ils ne sont pas proportionnels, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.
- Le triangle ABC est rectangle en C \(\Leftrightarrow \vec {CA} \cdot \vec {CB}=0\)
On a \(\vec {CA}\begin{bmatrix} -5 \\ -5 \\ 0 \end{bmatrix}\) et \(\vec {BC}\begin{bmatrix} 2 \\ -2 \\ -2 \end{bmatrix} \Rightarrow \vec {CA} \cdot \vec {CB}=-10+10+0=0\)
Donc les points A, B et C sont alignés.
Comme il est rectangle en C, l’aire du triangle ABC est \(S=\dfrac {1}{2} AC\cdot BC\)
\(AC=\sqrt{25+25+0}=\sqrt{50}=\sqrt{2\times 25}=5\sqrt{2}\)
\(BC=\sqrt{4+4+4}=\sqrt{12}=\sqrt{3\times 4}=2\sqrt{3}\)
\(S=\dfrac {1}{2} AC\cdot BC=\dfrac {1}{2} 5\sqrt{2}\cdot 2\sqrt{3}=5\sqrt{6}\)
3.1 Soit \(\vec n\begin{bmatrix} 1 \\ b \\ c \end{bmatrix}\)
\(\vec n \perp (ABC) \Leftrightarrow \vec n \cdot \vec{AB}=0\) et \(\vec n \cdot \vec{BC}=0\)$
\(\vec n \cdot \vec{AB}=\begin{bmatrix} 1 \\ b \\ c \end{bmatrix} \cdot \begin{bmatrix} -5 \\ -5 \\ 0 \end{bmatrix}=-5-5b=0\Rightarrow b=-1\)
\(\vec n \cdot \vec{BC}=\begin{bmatrix} 1 \\ b \\ c \end{bmatrix} \cdot \begin{bmatrix} 2 \\ -2 \\ -2 \end{bmatrix}=2-2b-2c=0\Rightarrow c=2\)
On a donc \(\vec n\begin{bmatrix} 1 \\ -1 \\ 2 \end{bmatrix}\)
3.2 Comme \(\vec n\begin{bmatrix} 1 \\ -1 \\ 2 \end{bmatrix} \perp (ABC)\), l’équation cartésienne du plan peut s’écrire sous la forme :
\(x-y+2z+d=0\)
\(A \in (ABC) \Rightarrow x_A-y_A+2z_A+d=0 \Rightarrow -4-0+2\times 1+d=0\Rightarrow d=2\)
L’équation cartésienne du plan est donc \(x-y+2z+2=0\)
3.3 \(B \in (ABC) \Leftrightarrow x_D-y_D+2z_D+2=0\)
\(x_D-y_D+2z_D+2=0-2+12+2=12 \neq 0 \Rightarrow D \notin (ABC)\)
- On appelle \(d\) la droite orthogonale à ABC passant par D.
\(M\begin{bmatrix} x \\ y \\ z \end{bmatrix} \in d \Leftrightarrow \vec {DM}=k.\vec n\Rightarrow \begin{bmatrix} x-0 \\ y-2 \\ z-6 \end{bmatrix}=k\cdot \begin{bmatrix} 1 \\ -1 \\ 2 \end{bmatrix}\)
\[\begin{cases} x = k\\ y-2 = -k\\ z-6=2k \end{cases}\]Une représentation paramétrique de la droite \(d\) est donc :
\[\begin{cases} x = k\\ y =2 -k\\ z=6+2k \end{cases}\]4.2 On a \(H = d \cap (ABC)\)
\(H \in d\)
\[\begin{cases} x_H = k\\ y_H =2 -k\\ z_H=6+2k \end{cases}\]Par ailleurs \(H \in (ABC)\Rightarrow x_H-y_H+2z_H+2=0\Rightarrow k-(2-k)+2(6+2k)+2=0\Rightarrow 6k+12=0\Rightarrow k=-2\)
\[\begin{cases} x_H = -2\\ y_H =2 +2=4\\ z_H=6-4=2 \end{cases}\]5.1 On a \(DH=\sqrt{(0+2)^2+(2-4)^2+(6-2)^2}=\sqrt{24}=2\sqrt6\)
5.2 Le volume d’un tétraèdre est le tiers du produit de la surface de sa base par la hauteur associée donc :
\(V=\dfrac{1}{3}\cdot S(ABC)\cdot DH=\dfrac{1}{3}\cdot 5\sqrt{6}\cdot 2\sqrt6=20\)
- Soit \(\alpha\) l’angle entre les vecteurs \(\vec {AD}\) et \(\vec {BD}\). On va chercher \(cos\alpha\) en utilisant la formule \(\vec {AD}\cdot \vec {BD}=|AD|\cdot |BD|.\cos\alpha\)
\(\vec {AD}\begin{bmatrix} 4 \\ 2 \\ 5 \end{bmatrix}\) et \(\vec {BD}\begin{bmatrix} -3 \\ -1 \\ 7 \end{bmatrix}\Rightarrow \vec {AD}\cdot \vec {BD}=-12-2+35=21\)
Par ailleurs \(|AD|=\sqrt{4^2+2^2+5^2}=\sqrt{45}=3\sqrt5\)
et \(|BD|=\sqrt{3^2+1^2+7^2}=\sqrt{59}\)
\(\vec {AD}\cdot \vec {BD}=|AD|\cdot |BD|\cdot \cos\alpha \Rightarrow \cos\alpha=\dfrac{\vec {AD}\cdot \vec {BD}}{|AD|\cdot |BD|}=\dfrac{21}{3\sqrt5 \sqrt{59}}=\dfrac{7}{\sqrt5 \sqrt{59}}\)
On obtient donc \(\alpha=\widehat{ADB}=66°\)